Réflexions & prospectives

Un événement récent à Cagnes-sur-Mer, marqué par des tirs de Kalachnikov sur la rue Pasqualini, révèle que notre ville n’est plus à l’abri d’une montée inquiétante de l'insécurité.
Depuis cet incident, les témoignages se multiplient, confirmant l'apparition de points de deals dans certains quartiers.

La tranquillité, autrefois exemplaire, est désormais menacée par des phénomènes criminels qui émergent sous la pression policière exercée à Nice, déplaçant la délinquance vers les zones périphériques comme notre ville.
 

Face à cette situation préoccupante et pour éviter que ces problèmes ne deviennent pérennes, la mairie a récemment engagé un marché pour un système de caméras de surveillance afin de renforcer la sécurité.
Cependant, ce dispositif, aussi efficace soit-il, ne pourra pas pleinement accomplir son rôle s'il n'est pas accompagné d’une présence humaine active sur le terrain.

C’est justement ce qui fait défaut dans notre ville avec moins d’un fonctionnaire pour 1000 habitants. En comparaison avec d’autres villes des Alpes-Maritimes, notre ville souffre d’un manque évident de policiers municipaux. Ce déséquilibre se traduit par une capacité d'intervention lente et une couverture insuffisante du territoire.
 

La technologie seule ne peut remplacer l’action et la réactivité de policiers présents physiquement.

Il est impératif de renforcer les effectifs de police municipale, en particulier la nuit, en déployant en un premier temps une équipe cynophile capable d'intervenir rapidement et de dissuader les activités criminelles.
 

Cette présence humaine, combinée au réseau de vidéosurveillance, serait un pas concret vers une sécurité accrue et durable la nuit pour tous les habitants.

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